La Providence – Part. 1
En 1838 Les Forges de la Providence élevaient leurs cheminées vers les cieux, appelant les fidèles travailleurs à se joindre à la révolution industrielle. Charleroi faisait rêver. Ses hauts fourneaux étaient alors le fer de lance de toute une nation et battaient le métal au rythme frénétique du capital. Jamais rassasié.
Chacun alors mangeait sa soupe. Merci Les Forges.
Puis il y eut la guerre, et encore la guerre, le pétrole, la concurrence mondiale… Les entrailles creusées à la sueur du front ont été abandonnées, les fournaises se sont éteintes à petit feu, la mécanique industrielle s’est grippée. La main-d’œuvre s’est résignée à ne manger qu’une fois sur deux. Et puis, plus rien.
Cela ne peut être la fin de La Providence. Là une brèche dans le ciel lourd.










Providence n.f.
Action par laquelle Dieu conduit les événements et les créatures vers la fin qu’il leur a assignée.
Personne ou événement qui arrivent à point nommé pour sauver une situation ou qui constituent une chance, un secours exceptionnel.